1001 histoires dans les langues du monde
Des moments de partage en langue maternelle sont proposés dans 8 langues. Ils visent à explorer le patrimoine langagier du récit (livres, contes, récits oraux, chants, comptines, berceuses, danses, etc.) et à valoriser les langues parlées à la maison. Une phase pilote a lieu ce printemps.
Programme automne 2023
Ce programme est destiné aux familles qui parlent principalement la langue proposée à la maison.
Une participation régulière des familles est souhaitée.
albanais (animatrice Drita Veshi 076 693 14 11)
Lieu : Ludothèque de Lancy, Av. des Communes-Réunies 73, 1212 Grand-Lancy
Dates : 1, 8,15 et 22 novembre 2023
Horaire : 09h30 à 11h00
albanais (animatrice Lumnije Emini 076 679 40 08)
Lieu : Bibliothèque des Avanchets, Rue du Grand-Bay 21, 1220 Les Avanchets
Dates : 1, 8, 15 et 22 novembre 2023
Horaire : 09h30 à 11h00
arabe (animatrice : Nalin Hussein 076 511 69 54)
Lieu : Coccinelle, CHC des Tattes (bâtiment B), Chemin de Poussy 1, 1214 Vernier
Dates : 1, 8, 15 et 22 novembre 2023
Horaire : 14h00 à 15h30
portugais du Brésil (animatrice : Carla Silva Hardmeyer 079 903 30 73)
Lieu : Ludothèque de Carouge, Av. Vibert 25, 1227 Carouge
Dates : 17 et 24 novembre, 1 et 8 décembre 2023
Horaire : 14h00 à 15h30
somali (animatrice : Ubah Roble 078 963 03 76)
Lieu : Villa Boccard, chemin des Coudriers 21, 1218 le Grand-Saconnex
Dates : 30 septembre, 7, 14, 21 novembre 2023
Horaire : 15h00 à 16h30
tamoul (animatrice : Ramya Sethu 076 669 92 91)
Lieu : Ludothèque de Meyrin, Av. de Vaudagne 13bis, 1217 MeyrinDates : 5, 12, 19 et 26 juin
Horaire : 09h30 à 11h00
tigrinya (animatrice : Selemawit Kidane 077 991 43 24)
Lieu : Ludothèque de Meyrin, Av. de Vaudagne 13bis, 1217 Meyrin
Dates : 1, 8, 15 et 22 mai
Horaire : 14h00 à 15h30
turc (animatrice : Seda Okuldan 076 784 64 12)
Lieu : Ludothèque de Carouge, Av. Vibert 25, 1227 Carouge
Dates : 26 mai, 2, 9 et 16 juin
Horaire : 14h00 à 15h30
Ce projet est promu et développé depuis plusieurs années en Suisse par l’Institut suisse Jeunesse et Médias. A Genève, à l’impulsion du bureau de l’intégration des étrangers et grâce à son soutien ainsi qu'à celui d'ICI-ensemble, il est développé par Mes Bottes de 7 Lieues.
Ce que sous-tend ce projet
Le langage se développe chez l’enfant dès qu’il est capable de percevoir des sons dans le ventre de sa maman.
Son cerveau est en constante mutation pendant la petite enfance, se rendant particulièrement disponible pour les apprentissages importants de cette période. Ces capacités cognitives exceptionnelles se perdent ensuite peu à peu.
Dès la naissance, l’enfant pleure avec les intonations de la langue (des langues) qu’il y perçue pendant la grossesse. Il est à l’écoute de tous les sons et emmagasine tout le langage qui lui est proposé lorsqu’il y est attentif. C’est en interaction avec ses parents et ses proches que le tout jeune enfant est stimulé à écouter et à apprendre. Il commence par comprendre beaucoup et à le manifester aux gens qui l’écoutent par des gestes, des mimiques et des sons qui sont son protolangage.
Dès qu’il le peut et qu’il est stimulé par son entourage, il s’entraine à parler à ses interlocuteurs et devient petit à petit à même de produire des mots puis des phrases qui gagnent en justesse et en compréhension au fil des mois.
A peu près à l’âge de son entrée à l’école, l’enfant possède, par rapport à ses camarades, ce qu’on pourrait déjà appeler un « niveau de langue » qui correspond aux expositions langagières actives et interactives depuis sa naissance. C’est le socle sur lequel il va pouvoir poser la suite de ses apprentissages langagiers.
Toutes les langues premières se valent. Ce qui est par contre primordial, c’est que la langue parlée et les incursions dans la langue du récit soient riches et diversifiées dans la tessiture lexicale proposée et qu’elles soient grammaticalement correctes.
A l’âge de son entrée à l’école, l’enfant est capable d’apprendre très vite le français lorsque la langue dite maternelle est bien posée. Mais ses premiers pas scolaires se passeront mieux s’il a pu bénéficier d’un bain de langue française préalable (jardin d’enfants, copains de quartier, etc.).
Il est préférable que les parents s’expriment dans la langue qu’ils parlent le mieux à la maison et procurent à leurs enfants la possibilité d’interactions en français à l’extérieur.
Les enfants dont les parents parlent une autre langue première que le français à la maison vont devenir plurilingues (minimalement bilingues). Les recherches le montrent aujourd’hui, cela a des avantages car le fait de devoir choisir une langue en fonction de son interlocuteur induit des capacités d’empathie et de discrimination (choix) qui vont faciliter les relations humaines ainsi que les apprentissages scolaires. Des études récentes ont également mis en évidence que même les enfants souffrant de troubles du langage s’en sortent mieux lorsqu’ils développent plusieurs langues en parallèle.